Toute la musique d'aujourd'hui... et de demain
Warm Up
TSUGI
Rétronomie • Qui faisait sensation il y a dix ans dans nos pages ? Qui publiait des disques incontournables ? Coup d’œil dans le rétro avec des extraits de Tsugi 73 (juin 2014), garantis 100 % vintage.
Before
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En partenariat avec Tsugi • L’été, c’est vraiment l’instant privilégié pour les festivals… La preuve, on vous a concocté une sélection qui s’éclate sur deux pages. Si vous ne savez pas où partir en vacances, c’est par ici que ça se passe !
Les inspirations de… ELYON • Révélé par le télécrochet rap Nouvelle École sur Netflix, ce jeune chanteur dépasse pourtant largement le cadre hip-hop à l’occasion d’un premier album fracassant et fracassé. Avec sa scansion possédée d’écorché vif et soutenu par une production tempétueuse, Elyon affirme une personnalité loin du tout-venant rap de notre pays. On adore ou on déteste. On a choisi notre camp et on a voulu en savoir plus sur les racines de cette tornade émotionnelle.
DETROIT TECHNO EXPRESS • Née au milieu des années 1980 dans une ville de Detroit dévastée, déclassée et délaissée, la techno a longtemps été présentée sur le ton de la blague comme la rencontre de Kraftwerk et George Clinton coincés dans un ascenseur avec un synthétiseur. Ses créateurs voulaient pourtant faire table rase du passé et de la gloire musicale révolue de la Motor City pour imaginer la musique du futur. Retour sur la naissance d’un des derniers genres musicaux majeurs.
Juan Atkins Le technocrate • Au tout début des années 1980, Juan Atkins sévissait en tant que moitié du duo Cybotron ainsi que comme DJ sur la scène électronique de Detroit, aux côtés, entre autres, de Kevin Saunderson et Derrick May. De cette période, le pionnier de la techno extirpe les prémices, les influences et intentions artistiques qui ont mené à la création du genre et de son alias le plus fameux, Model 500, qui inscrira définitivement le producteur dans l’histoire des musiques modernes. Tout cela à base de Star Wars, de Donna Summer et de TR-808.
The Electrifying Mojo Le prêcheur • DJ et animateur de radio de légende, The Electrifying Mojo a donné le la de l’underground musical de Detroit et éduqué des générations de jeunes musiciens avec ses shows vécus comme de véritables messes par toute une population. Tout ça en officiant dans un anonymat total.
Jeff Mills Mémoire vive • Non, la techno ne fut pas un élan artistique collectif immédiat. Non, Detroit n’est pas qu’une ville insalubre qui a donné à sa musique une couleur industrielle. Et non, la reconnaissance de cette esthétique n’a pas été aisée, loin de là. Jeff Mills, producteur mastodonte, distingué et historique de sa culture, savate avec didactisme et bienveillance les clichés entourant la mythologie de la techno de Detroit, revenant sur les débuts de carrière en tant que DJ de radio et pyromane de clubs.
The Music Institute • Avant Internet, la recette magique pour qu’un nouveau style émerge était simple : il fallait des disques, des DJ de radio et un club. En 1998, Detroit avait son compte de producteurs techno et d’animateurs radios. Ne manquait qu’un club. Ce fut le Music Institute, ouvert par trois passionnés sur le modèle du Music Box de Chicago et du Paradise Garage de New York. Un lieu à l’existence brève, dont le rôle essentiel dans la solidification de la scène techno l’a inscrit dans la légende.
In the beginning there was Ken • Longtemps oublié de l’histoire de la techno de Detroit, le DJ noir et gay Ken Collier fut le pont entre le disco et la naissance de la techno, à l’image d’un Frankie Knuckles à Chicago ou d’un Larry Levan à New York.
Stacey Hotwaxx Hale À jamais la pionnière • Il y a ceux qui disent que Stacey Hale, connue dans le milieu club sous...